mercredi 7 novembre 2018

Perle noire Tahiti : l'histoire se raconte encore

La perle noire de Tahiti reste une véritable institution en Polynésie française. Récoltée dans les fermes perlières de la région, la perle noire de Tahiti prend le temps d'être rare pour devenir la plus belle possible.

Quand elle rejoint le marbre de Carrare sur les bijoux sculptés par Nito, la perle de Fakarava prend tout son sens.

Perle noire Tahiti : la culture de la patience

Tout d'abord, il faut savoir qu'avant d'obtenir une perle noire de Tahiti, il faut passer par une multitude de processus et d'étapes intermédiaires. Ce savoir-faire se transmet depuis des centaines d'années.



En premier lieu, un naturaliste suédois, Carl von Linné, va s'intéresser de près à la perle de culture au milieu du 18 ème siècle. Lors d'une expédition en Laponie, il découvre des pêcheurs spécialisés dans la recherche de perles dans les huîtres. Inlassablement, ces ouvriers de la mer ouvrent des milliers de mollusques quotidiennement pour trouver la perle qui les enrichira.

En 1761, il commence à développer une technique de culture de la perle mais son idée tombe dans l'oubli. Par ailleurs, ses écrits stockés à Londres seront conservés. L'idée séduira les Japonais au début du 20 ème siècle. Ils reprennent la technique de Linné en l'améliorant.

Dans les années 60, la culture de la perle noire se démocratise à Tahiti avec l'installation de la première ferme consacrée au sujet en 1966. En outre, les années 80 seront le théâtre d'une progression intense de la production dans la région. En 2003, ce sont 10 tonnes de perles noires de Tahiti qui s'exportent à travers le monde.

Le sculpteur Nito allie la fragilité et le mystère de la perle noire de Tahiti avec la force inaltérable du marbre pour donner naissance à des bijoux hors du commun.

Découvrez dès maintenant ses oeuvres sur le site didariel.com.

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