mercredi 21 novembre 2018

Bijoux sculpture : l'art selon Nito et Jök

Quand deux arts se rejoignent, cela donne les bijoux sculpture façon Nito et Jök.

Tout d'abord, avant de parler de cette collection unique en son genre, rappelons comment deux chemins peuvent se croiser de la plus belle des façons.

Bijoux sculpture : perle noire + marbre


Nicolas Dariel dit "Nito" collectionne les cordes artistiques sur un arc déjà bien pourvu. Sculpteur, écrivain, bijoutier, architecte d'intérieur, tout lui va.



A l'âge de 22 ans, sur fond de conflit algérien, il devient reporter pour France Soir. La même année, il découvre la sculpture avec Salomé Venard. En outre, jusqu'à la fin des années 60, il se lie d'amitié avec de grands sculpteurs (Peter Rockwell, fils de Norman Rockwell, Charly O. Perry, Jacques Zwobada, Jean Le Moal, Emile Gilioli...) et peaufine son art.

En 1968 naît son fils, Joachim, "Jök" de son  nom d'artiste et futur éleveur de perles noires de Tahiti. Au début des années 70, il se lance dans la création de bijoux sculpture. Plus précisément, le concours mondial du diamant De Beers le sélectionne en 1971.

Ensuite, début des années 80, il rejoint Tahiti et se passionne notamment pour l'architecture intérieure. Par ailleurs son fils Joachim le rejoint en 1989.

C'est le début de la collaboration entre le père et le fils pour la création de bijoux sculpture. Nito maîtrise la sculpture du marbre de Carrare et Jök apporte sa connaissance dans la culture des perles noires de Tahiti pour créer des bijoux sculptés atypiques.

Pour admirer quelques bijoux sculptés réalisés par Nito et Jök, visitez le site didariel.com.

mercredi 7 novembre 2018

Perle noire Tahiti : l'histoire se raconte encore

La perle noire de Tahiti reste une véritable institution en Polynésie française. Récoltée dans les fermes perlières de la région, la perle noire de Tahiti prend le temps d'être rare pour devenir la plus belle possible.

Quand elle rejoint le marbre de Carrare sur les bijoux sculptés par Nito, la perle de Fakarava prend tout son sens.

Perle noire Tahiti : la culture de la patience

Tout d'abord, il faut savoir qu'avant d'obtenir une perle noire de Tahiti, il faut passer par une multitude de processus et d'étapes intermédiaires. Ce savoir-faire se transmet depuis des centaines d'années.



En premier lieu, un naturaliste suédois, Carl von Linné, va s'intéresser de près à la perle de culture au milieu du 18 ème siècle. Lors d'une expédition en Laponie, il découvre des pêcheurs spécialisés dans la recherche de perles dans les huîtres. Inlassablement, ces ouvriers de la mer ouvrent des milliers de mollusques quotidiennement pour trouver la perle qui les enrichira.

En 1761, il commence à développer une technique de culture de la perle mais son idée tombe dans l'oubli. Par ailleurs, ses écrits stockés à Londres seront conservés. L'idée séduira les Japonais au début du 20 ème siècle. Ils reprennent la technique de Linné en l'améliorant.

Dans les années 60, la culture de la perle noire se démocratise à Tahiti avec l'installation de la première ferme consacrée au sujet en 1966. En outre, les années 80 seront le théâtre d'une progression intense de la production dans la région. En 2003, ce sont 10 tonnes de perles noires de Tahiti qui s'exportent à travers le monde.

Le sculpteur Nito allie la fragilité et le mystère de la perle noire de Tahiti avec la force inaltérable du marbre pour donner naissance à des bijoux hors du commun.

Découvrez dès maintenant ses oeuvres sur le site didariel.com.